Témoignage de ma maladie covid |
Juin, Juillet, Août, Septembre, Octobre 2021 : Martial nous avait raconté comment il avait finalement pu, avec la grâce de Dieu, s'en sortir du covid long qu'il avait vécu :
Mon état de santé, déjà bien affecté au cours des années antérieures par de sérieux incidents cardiaques et pulmonaires, a poussé un médecin de mes connaissances à m’avertir sans détour, dès le début de l’épidémie en France : « Martial, faites très attention car ce virus « covid » constitue un grand danger pour vous ! Restez surtout confiné chez vous autant que possible ! Si vous devez sortir, demeurez extrêmement prudent en respectant scrupuleusement toutes les précautions sanitaires : masque, gel désinfectant, distance de sécurité, etc. » Puis il m’a prévenu ainsi : « sachez que dans votre état, s'il vous arrivait d'être contaminé par ce virus, je tiens clairement à vous affirmer que cela pourrait s’avérer terrible. Je pense même qu'une hospitalisation serait inefficace dans votre cas. Il serait donc préférable que vous restiez chez vous pour y mourir dans les jours qui suivront... » lire la suite du témoignage de Martial en cliquant sur le bouton : Je comprends qu'il a ainsi prononcé une sorte de sentence un peu glaçante certes, mais en réalité, une vraie mise en garde que je dois donc prendre très au sérieux. Je veille donc chaque jour à observer ses recommandations en m’efforçant de respecter aussi scrupuleusement que possible, les consignes sanitaires rendues publiques. Je n’envisage pas le « vaccin », car comme beaucoup d’entre nous, je préfère attendre avec prudence ... Et je diffère à plus tard en vue d’être en mesure de discerner et choisir le « meilleur » ou le mieux adapté à mon état actuel, parmi cette palette de nouveautés qui sont proposées au fil des mois par les laboratoires pharmaceutiques. Les semaines passent, le monde entier traverse une période singulièrement difficile et tumultueuse. Les visages sont en partie cachés par les masques et nombreux sont les gens qui tombent sous l’emprise de la peur des uns et des autres : ils doivent s’écarter pour croiser une personne, voire changer de trottoir... les barrières pourraient se transformer en barricades ... ? Les rues semblent s’être figées silencieusement, comme endormies... Les églises et autres lieux de culte ne peuvent plus accueillir qu’un tout petit nombre de fidèles... Oui, le monde semble sombrer dans une période de grandes souffrances et donne l'impression de se déshumaniser. La vie s'organise différemment, on s'adapte à la situation et ce n'est pas sans mal que l’on se voit contraint de changer des habitudes qui étaient devenues confortables... Faute de contacts, tant de personnes subissent alors leur fin de vie dans une solitude accablante ... Que de renoncements qu’il convient d’accepter pour éviter de tomber dans le piège du découragement et de la désespérance fatale ! Dans les églises, des prêtres, un peu comme des héros, ne baissent pas les bras : alors que les bancs sont vides, ils continuent heureusement chaque jour à célébrer les liturgies ou à donner des conférences qui, finalement diffusées grâce à certains médias, nous rejoignent sur les écrans, dans les maisons où nous devons systématiquement demeurer confinés. Le monde exprime spontanément sa gratitude envers tous les soignants qui dans les hôpitaux ou Ephads, sont évidemment éprouvés et souvent au bord de l’épuisement... Alors, dans les quartiers des villes, par les fenêtres et sur les balcons, ils sont unanimement applaudis pour leur mérite et leur courage... Si dans les rues désertées les commerces semblent morts, nous ne voyons plus que les pompiers, les ambulances, la police et les pompes funèbres qui s’affairent encore pour faire face à ce surplus de travail devenu excessif ... JUIN ... C'est dans ces circonstances que cet après-midi, en allant promener ''Olly'', la petite chienne de notre famille, je suis saisi soudainement d'une grande fatigue. Nous sommes sur la longue esplanade du jeu de boules du village, fort heureusement jalonnée de bancs tous les dix mètres environ et sur chacun je dois m'asseoir pour reprendre mon souffle... Le retour à la maison se révèle particulièrement difficile. Aussitôt rentrés, je fais part à « Chantal » mon épouse, de cette fatigue intense et de mon essoufflement... Inquiète, elle me conseille d'aller immédiatement chez le médecin qui exerce à quelques pas de chez nous. Le docteur comprend tout de suite mon état après avoir pris la mesure de ma tension artérielle puis du taux d'oxygénation de mon sang : il me demande d'appeler immédiatement mon épouse au téléphone pour la prier de m’apporter mes papiers ainsi que quelques vêtements car il ne me laisse même pas rentrer chez moi. Il appelle alors les pompiers du village pour me conduire très vite au service des urgences du Pôle de Santé de GASSIN. Chantal est arrivée avec mes effets personnels, les pompiers également et me voici embarqué dans le fourgon sous les regards anxieux de mon épouse et des autres personnes qui se trouvaient dans la salle d'attente. Arrivés au service des urgences, on s'occupe très vite de moi, puis on m'isole dans une chambre. Une infirmière masquée me rejoint pour pratiquer le prélèvement en vue du test de détection du virus « covid19 ». Je suis dès lors déclaré positif aux tests du « covid 19 » !... Je ferme les yeux quelques secondes en me disant « ça y est ! en ce début du mois de juin, Accablé autant qu’angoissé, je m’interroge sur l’origine de ma contamination puisqu’il me semblait avoir pourtant bien respecté ce qu’il est convenu de nommer tristement les « gestes barrières » ... Dans la nuit, on me réveille pour me dire qu’une place est disponible pour m’accueillir en réanimation à l'hôpital de CANNES. Je sens des larmes couler sous mes yeux...Peut-être ne reverrai-je plus jamais ma famille et mes amis... Je croyais avoir rêvé lorsque des bruits et des voix me réveillent ; je m’aperçois que nous sommes, en fait, arrivés à l'hôpital. Sur mon brancard on me débarque de l'ambulance, nous empruntons un ascenseur pour parvenir au service de réanimation où mon lit m'attend déjà. J'ai l'impression d'être sur une autre planète tout s’est déroulé si vite. Les soignants sont entièrement vêtus de blanc de la tête aux pieds, masqués sur le visage et des gants en latex aux mains... Je suis réellement sur terre pourtant, ce que je ressens est très « bizarre ». Pendant que le temps s’écoule, le virus poursuit inexorablement ses ravages destructeurs dans mes poumons. Très vite les séquences d’insuffisances respiratoires se multiplient et la difficulté à les supporter ne fait que s’amplifier : « vite, de l'oxygène, plus d'oxygène, s’il vous plaît ! » C'est à chaque fois mon appel au secours... et les soignants très diligents, prompts autant qu’efficaces parviennent inlassablement à me soulager. Ce virus Covid est encore peu connu et pose de bien nombreuses interrogations aux équipes médicales ... En effet, les traitements actuels peuvent éventuellement s’avérer actifs voire bénéfiques pour un certain patient et, pour autant, se révéler clairement sans aucun effet pour un autre patient. Dès lors, les médecins se mettent en recherche, par essais successifs, du médicament qui va déclencher une réaction positive de mon organisme. Pour cela aussi, je les admire car cela n'est vraiment pas chose facile que de tâtonner à tout petits pas, alors que l’urgence prévaut... La fréquence de mes périodes de détresse respiratoires s’accentue encore. Le caractère oppressant du temps qui passe s’ajoute à la très grande difficulté que j’éprouve à supporter les pics d’angoisse provoqués par l’effrayante sensation d’étouffement qui se produisent de plus en plus souvent au fil des jours ... A chaque fois que je sens venir l'étouffement, voilà que « la poule » se remet à « caqueter » bruyamment ... appel aux soignants ... pour ne se taire enfin, qu’au terme de chaque période critique dès lors que la crise s’est apaisée. C'est un peu comme si on venait me glisser « un sac plastique » sur la tête et bien serré, attaché au cou. C'est affreux, je vois bien les infirmières s’affairer pour m’aider à reprendre mon souffle pour me permettre de respirer enfin plus calmement ... Mais dans mon ressenti, à chaque fois qu'un « sac en plastique » descend sur ma tête, je me dis que c'est peut-être la dernière fois, puisque je crois que je vais mourir étouffé. « Jésus, Jésus, avec Toi sur la Croix, je m'offre avec amour et m’abandonne à toi dans cette souffrance ... J’accepte ma part en espérant soulager un peu la Tienne ». Il en est ainsi très fréquemment jours après jours... Dieu merci, les infirmières se comportent avec patience et délicatesse et surtout leur expérience remarquable leur permet d’opérer systématiquement à chaque alerte des « miracles » ! J’avoue néanmoins mon immense lassitude à l’issue de la somme incalculable des périodes de grande détresses respiratoires que j’ai vécues au long des journées écoulés ! Nous approchons de la fin du mois de juin et j'ignore combien de temps cette lourde épreuve va encore durer, et surtout, si je vais pouvoir tenir longtemps... « Tu vas souffrir atrocement, ça va être terrible, je te plains''. Dès lors, je m’effondre et la peur s’empare de moi, si bien que je ne pense même plus à rejoindre Jésus dans mon cœur comme j’en avais pris l’habitude pour affronter les attaques précédentes. Je ne parviens plus à contrôler mon esprit ..., lorsque soudainement, une autre voix se fait entendre à son tour dans mon cœur : « Non Martial ! Ne baisse pas les bras car la vie est sacrée et ce serait là un acte grave de lâcheté. Pense à tous ceux qui prient pour toi, qui font célébrer des messes pour toi, dans bien des monastères tu es porté dans la prière et Je les connais tous ceux qui prient, Je les connais intimement par leurs prénoms et ils sont très nombreux. Je scrute le cœur de chacun et Je vois l'amour de charité qu'ils ont pour toi. Je vois combien, dans la foi et riches d'espérance, ils ont confiance en Moi ! Alors ne les trahis pas et ne te met pas en travers de Mon chemin car Je veux tous les exaucer. Si tu baisses les bras, Je ne pourrais pas les exaucer et certains d'entre eux pourraient se décourager et ne plus croire en la Puissance de la Prière, car J'exauce toutes les prières du cœur. Je vois aussi ceux qui ne m'ont pas encore rencontré, ils n'ont pas encore la foi mais Je vois dans leurs cœurs l'amour qu'ils ont pour toi, et leur sincère espérance de te voir guérir au plus vite, et J'entends tout le bien qu'ils pensent de toi. D'autres, sans avoir forcément la foi, allument des bougies chez eux, ce qui est l'expression de leurs prières pour toi, puis il y a ceux qui, remplis d'espérance, entrent discrètement dans une église pour allumer un lumignon qu'ils déposent affectueusement dans l'espérance de ta guérison aux pieds de Ma Très Sainte Mère, la Vierge Marie. Eh bien eux aussi, Je veux les exaucer et chacune de ces flammes d'amour continuera à brûler dans Le Cœur de Ma Très Sainte Mère et dans le Mien... » « Souviens-toi aussi, le soir où tu as été hospitalisé, dans l'ambulance tu étais très fatigué et tu n'avais pas la force de parler. Tu as cependant déposé dans Mon Cœur, les médecins, infirmières et tous les soignants qui s'occuperont de toi. Tu as eu raison de le faire car leur dur métier est aussi une forme de vocation au service de la Vie et pour la protéger. Eh bien Je t'ai exaucé : Je les ai tous pris dans Mon Cœur et sans le savoir ils ont été selon leurs talents, de précieux intercesseurs pour toi. Je vais même les garder dans Mon Cœur pour qu'ils fassent encore beaucoup de bien... Alors relève les bras et réjouis-toi, Je te donne la Force de Mon Amour pour Me suivre jusqu'au bout. A propos de la fin des temps, qu'ils ne gaspillent pas leurs temps à écouter sur les écrans, les faux prophètes. Pour ceux qui se posent des questions, toutes les réponses sont dans les Saintes Écritures. Qu'ils se laissent conduire par la Vierge Marie qui les mettra aussitôt dans la Joie et à l'abri sous Mon Aile, car c'est bien Moi qui suis leur Unique Refuge. Oui, dis leur d'aimer toujours plus et de prier sans cesse, car Je veux sauver l'Humanité. Pour cela, Je vais avoir besoin d'eux, de l'offrande de leur vie en s'unissant à Moi sur la Croix qui est l'expression du plus grand Amour. J'attends aussi leurs sacrifices en réparation pour tout le mal de ce monde, pour toutes les atteintes à la Vie depuis sa conception jusqu'à sa fin naturelle, pour toutes les atteintes contre la pureté et l'innocence... Je te demande d'écrire et de témoigner de tout cela. Pour ceux qui liront ou écouteront ce témoignage, la Vierge Marie, « Première de Cordée » du Monastère invisible de Jean-Paul II, les précèdera pour leur ouvrir le cœur afin que chacun d’eux lise ou entende avec son cœur, et beaucoup d'entre eux se convertiront... Quant à toi Martial, si ta mémoire défaille, l'Esprit Saint sera là pour te rappeler Ma Parole et comme Je te l'ai déjà dit, Je te donne La Force de Mon Amour pour accomplir ta mission jusqu'au bout, malgré tes nombreuses misères et que La Paix soit avec toi... » Inutile de réfléchir longuement pour discerner la différence des sources pour chacune des deux voix que j'ai entendue : De toute évidence, c'était la voix de « l'autre », du grappin, de l'esprit du mal, de l’ennemi des âmes qui, jusqu'à la fin de notre vie, « comme un lion rugissant, rôde et va et vient à la recherche de sa proie » ... Son seul objectif consiste à essayer de nous éloigner de Notre Dieu d'Amour, de Compassion, de Tendresse et de Miséricorde. En revanche la seconde voix venait à l’évidence, du Seigneur Notre Père, dont Le Fils, Notre Unique Sauveur, Jésus-Christ Notre Libérateur qui, ne cesse de nous offrir Sa Vie sur la Croix est venu souffrir en moi : j’ai heureusement préféré l’accueillir en m’abandonnant totalement à Sa Volonté, puisqu’Il a parlé à mon cœur pour me faire comprendre le piège et m’inviter à choisir de l’écouter. Notre Bon Dieu a donc permis que je traverse cette épreuve avec l’aide de Jésus pour que mon témoignage écrit puisse rejoindre tous ceux qui le liront, et que je sois maintenant en mesure d’affirmer haut et fort : JÉSUS EST TOUJOURS VAINQUEUR ! Accueillez cette Vérité et Croyez ! Il m’a choisi pour vivre tout cela avec Lui, et j’ai répondu « Oui » ! Tout ceci m'est arrivé au tout début de ma dernière « quasi-asphyxie ». JUILLET... Le mois de juin s’est écoulé, je suis enfin hors de danger si bien qu’on me transfère alors, du service de réanimation au service de pneumologie situé un étage plus haut. Ce sera un mois encore bien difficile à vivre et accepter, cependant la compétence des soignants qui est merveilleusement rassurante, m’a considérablement aidé ! Vraiment je constate chaque jour qui passe, que '' Tout est Grâce ! ''. Quand une personne, médecin ou autre, sort de ma chambre, je lui demande avant de sortir si elle accepte que je la bénisse : je n'ai jamais essuyé de refus ! Au moment de sortir, il franchi la porte qu'il va fermer derrière lui, puis je la vois se rouvrir juste l'espace d'une tête, c'est le médecin qui me dit '' je vous remercie beaucoup car nous en avons bien besoin ! '' En cette fin du mois de juillet, je me prépare à quitter l'hôpital de Cannes pour aller en rééducation à la clinique spécialisée du « Mineur » à VENCE. Avant de partir, les médecins viennent dans la chambre pour échanger avec moi sur mon état de santé actuel me confient qu'ils ont eu très peur pour moi du fait des moments franchement dramatiques qu’ils m’ont vu traverser ! C’est pour eux un mystère que je sois encore en vie. AOUT ... Début août, j'arrive donc à Vence pour encore une longue période de rééducation, j'ai perdu plus de 20 kg et à bout de force, ne peux plus me tenir debout. Les soignants également, je les trouve tous beaux et quelle joie d’entendre l'un d'entre eux, un responsable, me souhaiter la bienvenue ainsi : '' Nous allons tout faire pour que vous ne vous croyez plus dans un hôpital ''... Le deuxième jour, dès le matin, à 9h30, quelqu'un frappe à la porte. C'est un médecin qui s’était occupé de moi à l'hôpital de Cannes. Il est très cordial et après m'avoir salué il me dit : « je voulais simplement vous voir car vous nous avez causé bien des frayeurs ! C'est incroyable de vous voir ici sorti d’affaire » ! Sa visite est brève et surtout bien chaleureuse : elle résume en elle-même les si longs moments très difficiles que j'ai traversés au sein du service de réanimation de Cannes. Ici à Vence, je me sens comme libéré ! Les soignants ayant appris que je suis diacre dans l'église catholique, voient bien que je participe attentivement aux messes diffusées à la télévision ou sur mon téléphone. Ils remarquent que j'écoute des enseignements sur Radio Maria, ils aperçoivent mon chapelet sur la table ainsi que des livres spirituels et des médailles Miraculeuses de la rue du Bac. Interpelés, ils me posent des questions sur ce Dieu qu'ils ne connaissent pas ou très peu. Quatre prêtres ont pu me visiter, l'un d'eux m'a donné de recevoir le sacrement de la réconciliation et un autre celui des malades, un diacre et une dame membre du Monastère invisible de St Jean-Paul II, sont venus dans le parc pour me porter la communion. Eh bien oui, tout cela interpelle profondément les soignants et surtout les plus jeunes ; c'est ainsi que progressivement, de plus en plus de rencontres se font dans ma chambre pour parler du Bon Dieu... Jésus est là présent et bien vivant dans mon cœur et il se fait le serviteur, le prochain de tous ceux qu'il rencontre dans ma chambre et dans la clinique. Souvent des personnels de service, (désinfection ou autres) qui entrent pour la première fois, dès qu'ils accèdent dans la chambre poussent un grand soupir d'étonnement en disant '' Oh ! Quelle paix dans cette chambre, mais comme on se sent bien ici ! Je voudrais ne plus en sortir ''... Alors aussi vite que possible je leur parle de mon secret, le trésor de mon cœur et je les bénis...Certains reviennent me voir de temps en temps en fonction de leur disponibilité, et même si cela semble peu, ce que Jésus a semé dans leur cœur portera du fruit en temps voulu... Le soutien et l'accompagnement spirituel en hôpital où partout ailleurs, comme cela fait du bien ! Un grand merci à tous ceux qui remplis d'amour se dévouent pour offrir cela. Un grand merci également à ceux qui m'ont visité, ma famille, Bernard qui est diacre, et d'autres amis, surtout dans le dernier mois. À l’hôpital, c'était très difficile avec tous les soins intensifs et de plus, j'étais trop fatigué... Le temps passe, les soins sont efficaces, c'est la fin du mois et je me prépare pour rentrer à la maison, retrouver mon épouse, ma famille et tous mes amis. Tout le long du parcours, je loue Dieu pour Sa Création, la mer et la campagne sont merveilleuses, j'ai envie de crier vive la vie, quand on s’est si souvent approché de la mort, il est plus facile de réaliser ensuite combien la vie est précieuse. SEPTEMBRE ... Nous arrivons à La Garde-Freinet, mon village : je l'aime plus que jamais... Alors qu'est ce que cela va être en retrouvant Chantal mon épouse et toute ma famille ? Le taxi-ambulance se gare devant la maison, Chantal, les enfants et une amie sont là devant la porte pour m'accueillir et m'assister pour monter à l'étage. Dans l'appartement, nous entendons beaucoup d'aboiements, c'est notre petite chienne « Olly » qui m'a déjà reconnu. Dès que la porte est ouverte, pour mon bonheur, Olly exprime sa joie en me sautant dessus. Cette retrouvaille familiale est un grand moment... Ce mois de septembre, je le passe en vivant confiné à la maison pour être rigoureusement suivi médicalement. Mais ici j'ai le moral, je suis heureux malgré les grandes misères qui me font me trainer à cause de la fatigue. Eh oui, c'est cela le fléau du virus « Covid » ! Je ne souhaite à personne de l'attraper et j'invite chacun au plus strict respect des règles sanitaires en vigueur que nous connaissons bien désormais. J'ose espérer que ce témoignage pourra toucher ses lecteurs, car il reflète le plus fidèlement possible mon expérience personnellement vécue, et sans aucun doute, à ce jour, la plus terrible de ma vie. Toutefois, s'il me reste encore un certain temps à souffrir, je ne gâcherai rien, en continuant à offrir à Notre Bonne Maman du Ciel, la part qui me sera ainsi confiée en m'unissant par Elle, à Jésus sur la Croix Glorieuse, en vue de contribuer en toute humilité à Sa Victoire par la conversion de Son Humanité. Mes petits « bobos » seront alors - je l’espère tant -, transformés en une magnifique histoire de collaboration d'Amour... en vue d’une prodigieuse « fécondité » ... ! ...Loué soit Jésus Christ et bénie sois Tu Marie... ! Nous rendons Grâce à Vos Cœurs Unis ! Votre frère diacre Martial CODOU Monastère invisible de St Jean-Paul II 40 Rue Longue,
Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc (5, 17-26 ) 17/ Un jour que Jésus enseignait, il y avait dans l'assistance des pharisiens et des docteurs de la loi, venus de tous les villages de Galilée et de Judée, ainsi que de Jérusalem ; et la puissance du seigneur était à l'œuvre pour lui faire opérer des guérisons. 18/ Arrivent des gens, portant sur une civière un homme qui était paralysé ; ils cherchaient à le faire entrer pour le placer devant Jésus. 20/ Voyant Leur Foi, il dit : « Homme, tes péchés te sont pardonnés. » |